L’armée israélienne a annoncé dimanche 21 avril la fin de son opération dans le camp de réfugiés palestiniens de Nour Shams, près de Tulkarem, en Cisjordanie occupée. Cette opération a été particulièrement longue et s’est déroulée sur trois jours. Quatorze Palestiniens ont été tués et quinze autres arrêtés.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, il s’agit de l’opération militaire israélienne la plus violente dans le camp de réfugiés de Nour Shams, en Cisjordanie occupée, depuis 2002. L’armée israélienne évoque une intervention qui a duré 50 heures et qui a mobilisé soldats, membres de la police des frontières et du Shin Bet, le service de sécurité intérieure.
Pour Israël, il s’agissait d’une opération antiterroriste. L’armée affirme que les victimes ont été tuées lors d’affrontements rapprochés. Les personnes arrêtées étaient recherchées. Et des armes ainsi que des explosifs auraient été saisis. L’opération semblait viser particulièrement le Jihad islamique. Mais le commandant de la brigade de Tulkarem de ce groupe armé a été vu, triomphant, ce dimanche 21 avril.
Au moins deux des victimes identifiées étaient des mineurs
Les médias palestiniens soulignent, eux, que pendant plus de 24 heures, les services de secours n’ont pas pu entrer dans le camp pour secourir les blessés. Au moins deux des victimes identifiées étaient des mineurs. Et les images du camp, dimanche, montrent des bâtiments éventrés et des rues défoncées.