Dans quelques heures, Ursula von der Leyen saura si elle garde ou non son poste. La présidente sortante de la Commission européenne affronte un vote crucial jeudi 18 juillet. Rien ne lui garantit d’avoir suffisamment de voix de la part des députés européens. La veille, la justice européenne reprochait à la conservatrice allemande un manque de transparence lors de l’achat des vaccins contre le Covid. Mais ses relations avec l’extrême droite sont aussi critiquées. Le scrutin se fait à bulletins secrets et le vote s’annonce serré.
Il y a cinq ans, Ursula von der Leyen avait gagné avec neuf petites voix d’avance. Aujourd’hui encore, elle n’échappera pas à un vote à suspens. Sur le papier, l’allemande a assez de voix au sein de sa coalition. Mais voilà, il y aura des défections, chez les Républicains français ou chez les socialistes italiens. Elle a besoin de soutien au-delà de son camp.
Son grand oral ce jeudi matin sera scruté de près : ira-t-elle assez loin sur le Pacte vert pour s’assurer des votes chez les écologistes ? Sera-t-elle enfin claire sur ses rapports avec l’extrême droite ?