Lancée en janvier 2024, une « task force » de la lutte contre la criminalité financière a déjà permis le démantèlement de plusieurs escroqueries liées aux Jeux olympiques.
Elle n’est pas dans la liste des épreuves officielles, mais la discipline est en pleine expansion. À l’approche des Jeux olympiques, les escroqueries liées à l’évènement se multiplient. Vente de faux billets, logements fantômes ou location d’emplacements de food trucks inexistants… Pour lutter contre les différentes arnaques liées aux Jeux olympiques, la police judiciaire a mis en place dès janvier 2024 une « task force ».
« En matière d’escroquerie, les organisations criminelles sont pleines d’imagination. À partir du moment où il y a une crise ou gros évènement, elles tentent toujours d’en tirer profit », explique au Parisien Magali Caillat, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière au sein de la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ). « On l’a bien vu pendant l’épidémie de coronavirus avec les escroqueries liées aux subventions », ajoute celle qui chapeaute la « task force ».