En Argentine, les retraités sont dans la rue. Alors que le Parlement a voté une loi destinée à compenser la perte de pouvoir d’achat des retraités face l’inflation galopante – +80% au premier semestre 2024, Javier Milei a annoncé qu’il allait utiliser son droit de veto pour empêcher l’application du texte. En réaction, une trentaine d’associations de défense des retraités ont appelé à manifester à Buenos Aires ce mercredi 28 août.
« Tu n’as pas une grand-mère ou un père à la retraite ? » Devant le Congrès argentin, la tension est vive entre les retraités venus manifester et les agents de police. « Je n’arrive même pas à 300 000 pesos par mois », dénonce Marta. Après avoir travaillé 40 ans en tant que psychologue, elle touche actuellement la retraite minimum, environ 280 euros au taux de change officiel. « J’ai 77 ans. J’avais arrêté de travailler mais j’ai dû recommencer car ma retraite ne me suffit pas pour vivre », regrette une autre.