Des nombreux leaders du monde entier étaient conviés mardi 11 juin en Jordanie lors d’un sommet sur la crise humanitaire dans la bande de Gaza. Ils ont plaidé pour un plus grand accès de l’aide dans ce territoire dévasté par la guerre. Alors que la conférence de secours a appelé à des mesures concrètes et non à de belles paroles, les personnalités réunies ont également soutenu le cessez-le-feu proposé par les États-Unis.
« L’horreur doit cesser », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres lors de ce sommet qui se tient sur les rives de la mer Morte. La guerre entre Israël et le mouvement islamiste a entraîné une très grave crise humanitaire dans le territoire palestinien. « Le rythme et l’ampleur (…) des tueries à Gaza dépassent tout ce que j’ai connu durant mes années en tant que secrétaire général », a-t-il ajouté.
La Jordanie a invité des représentants de 75 pays et des responsables de nombreuses ONG à ce sommet organisé conjointement par les Nations unies, la Jordanie et l’Égypte. Cela pour des discussions urgentes alors qu’ONG, agences et l’ONU tirent la sonnette d’alarme sur la bande de Gaza car pratiquement toute sa population de 2,4 millions de personnes dépend de livraisons d’aide très en deçà des besoins.
Décrivant la guerre comme une « tache sur l’humanité », le coordinateur humanitaire des Nations unies, Martin Griffiths, a lancé un appel pour obtenir 2,5 milliards de dollars afin de répondre aux besoins des Gazaouis jusqu’à décembre. Antonio Guterres a donc appelé toutes les parties à accepter un plan de cessez-le-feu présenté récemment par le président américain Joe Biden.