En France, l’examen du projet de loi sur la fin de vie commence ce lundi 13 mai. Pendant une semaine, la Commission spéciale de députés créée face à l’enjeu et la complexité du sujet va analyser près de 2 000 amendements déposés par les parlementaires.
Les députés donnent le coup d’envoi ce lundi – d’abord en commission puis à partir du 27 mai dans l’hémicycle – de l’examen du projet de loi sur la fin de vie, qui prévoit d’ouvrir pour la première fois en France une « aide à mourir » pour certains patients. Cette réforme sociétale est attendue mais est aussi source d’inquiétudes.
Les 21 articles du texte et les nombreux amendements déposés seront épluchés cette semaine. Le projet de loi sera ensuite examiné à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai.
Quelque 1.900 amendements ont été déposés pour ce premier round. Le pronostic vital engagé à court ou moyen terme pour recourir à l’aide à mourir fait l’objet, à lui seul, de 400 amendements. La plupart des modifications proposées portent sur la question de l’aide à mourir, prévue par ce projet de loi.
Le projet de loi instaure une possibilité pour certains patients de demander à un médecin d’être aidés à se suicider, via une substance létale qu’ils s’administreraient eux-mêmes, ou qu’un tiers pourrait leur administrer s’ils ne peuvent pas le faire.