Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, abrite près d’1,5 million de déplacés, dont le quotidien est déjà rythmé par les bombardements israéliens. Benyamin Netanyahu en fait désormais la promesse : l’armée de son pays « entrera » dans la ville, avec ou sans accord de trêve avec le Hamas. Témoignage sur place, recueilli depuis Jérusalem par notre envoyé spécial permanent.
À Rafah, la population vit dans l’angoisse. Dans l’attente d’une offensive terrestre israélienne, mainte fois annoncée. À ce jour, personne n’en connaît la date exacte. Une certitude : « Elle aura lieu », promet le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
« Ici à Rafah, les gens sont perdus. Ils ont peur. » Asma, professeure de français gazaouie, est réfugiée à Rafah avec sa famille depuis décembre.