À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, les autorités françaises s’inquiètent de la possibilité d’importantes actions cyber visant les infrastructures numériques. Elles craignent également des manœuvres agressives dans l’espace pouvant conduire aux brouillages des communications et de la télédiffusion. Dans le radar des autorités figure en bonne place la Russie qui a déjà dans le passé multiplié ce type d’actions.
C’est un piratage que redoutent les autorités françaises. Imaginez un instant. 26 juillet 2024, 19h30, cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. La parade navale s’élance sur la Seine, avec pour écrin les quais, Notre-Dame, le pont Neuf… un sublime panorama classé au patrimoine mondiale de l’humanité. La planète entière suit la retransmission, l’instant est magique. Quand soudain, des lignes grisées brouillent les téléviseurs du monde entier avant d’être immédiatement remplacées par des images n’ayant rien à voir avec les JO. Un message de nature politique ou des images violentes sont alors diffusées en mondovision. Un cauchemar pour les organisateurs et la France, le pays hôte.
Un scénario techniquement possible
« Usurper les signaux, les Russes savent faire. On sait qu’ils en ont parlé et il n’y a pas beaucoup de raisons pour qu’ils n’agissent pas, l’inquiétude est réelle », souffle un haut gradé de l’armée française dont la mission est de traquer les agissements de Moscou.