Des membres de la Jeunesse patriotiques du Sénégal (Jps) de Bi‐ gnona, proches de l’actuel
premier magistrat de la ville Bacary Diatta, ont été entendus jeudi à la Brigade de gen‐ darmerie de Bignona. Ils
devraient répondre des accusations portées contre eux par la présidente communale des femmes de Pastef à Bi‐ gnona, Ardiana Diaité, proche de l’actuel ministre du Travail, Yankhoba Diémé. Cette der‐ nière accuse ces jeunes «patriotes », favorables au maire Bacary Diatta, de l’avoir ta‐ bassé lors de la cérémonie d’installation d’une cellule de leur formation politique dans la capitale du Fogny. «Tout s’est passé le 22 avril dernier quand, des proches de l’an‐ cien Président du Conseil départemental de Bignona, coordonnateur de Pastef dans le départemental de Bi‐ gnona et actuel ministre du Travail ont organisé un mee‐ ting de «Sargal» à l’honneur de leur responsable politique.
Seulement, les choses ont très vite volé en éclats quand, la coordonnatrice départe‐ mentale du Mouvement des femmes, Ndéye Sokhna Badji a pris son courage à deux mains pour dire publique‐ ment qu’elle va homologuer ou entériner le bureau des femmes du parti Pastef de Bignona conduit par une des camarades et proches colla‐ boratrice, Mme Ardiana Diaité. Non contente de son attitude, Mme Ousmana Sonko actuelle première ad‐ jointe au maire et ancienne coordonnatrice des Femmes de Pastef de Bignona est en‐ trée en rébellion. Elles ont aussitôt, dans la foulée, demandé à leurs «adversaires» du jour de respecter les règles et les textes qui régissent leur formation politique.
Très vite, un climat délétère va s’installer qui sera suivi par une ba‐ garre entre les deux protago‐ nistes. La dame Ndéye Sokhna Badji aurait été forte‐ ment violentée avant d’être tabassée par de gros bras», ont indiqué nos sources. Ce jeudi cinq membre de la Jps ont été convoqués à la gen‐ darmerie de Bignona. Mme Ousmana Sonko accuse : «Nous pointons un doigt ac‐ cusateur sur le ministre Yan‐ khoba Diémé qui, dès son installation, a commencé à di‐ viser le parti Pastef à Bignona pour mieux régner. Nous ne l’accepterons pas parce que nous sommes des membres fondateurs de Pastef dans le département de Bignona. Je dois vous avouer que j’ai été entendue pendant une heure par les gendarmes en‐ quêteurs qui après, nous ont demandé de rentrer tranquillement chez vous.